L’AGIRC-ARRCO vient de publier une étude nationale sur la mémoire, un sujet emblématique à l’IRCEM de nos préoccupations en matière de prévention…
Ainsi, directement lié à la mémoire, le sujet de la maladie d’Alzheimer est une inquiétude qui existe pour 27% des personnes accueillies dans les “Centres de prévention Bien Vieillir AGIRC-ARRCO” dont moins de 3% sont concernées par un diagnostic probable d’une pathologie débutante…  Dans ces centres, l’enjeu est de bien repérer pour mieux accompagner ou rassurer les personnes et apprendre à modifier son comportement pour garder une mémoire active.
Près de 15% des retraités en bonne santé apparente venus dans ces centres présentent des troubles cognitifs (NDLR : de la mémoire) légers. On peut estimer sur une étude menée en 2009 à 220.000 le nombre annuel de nouveaux cas chez les patients âgés de 65 ans et plus en France. Le défi à relever est dans le repérage de situations à risque pour une meilleure prise en charge de la personne et dans l’apprentissage des clés de la mémoire. On notera bien sûr l’importance des facteurs de risques associés : âge, manque de relations sociales, difficultés financières, absence ou faiblesse d’activités culturelles, syndromes anxio-dépressifs, conditions de vie, état de santé fragilisé… d’où l’importance des actions de prévention sur les facteurs liés à la psychologie et à l’environnement de la personne.
Les ateliers mémoire développés dans les “Centres de prévention Bien Vieillir AGIRC -ARRCO” répondent à une question essentielle au coeur du vieillissement : Comment rester soi-même (et non le même) à travers le temps. Les pistes d’accompagnement des troubles de la mémoire proposées par ces centres et les repérages effectués renforcent aux cotés des professionnels du secteur qui agissent au quotidien les réponses à l’enjeu de santé publique face au vieillissement de la population.