Rougeole, méningite, pneumonie, tétanos ou encore poliomyélite… Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les vaccins réalisés dans l’enfance permettent à eux seuls de sauver plus de 4 millions de vies par an.
Il existe en fait 2 raisons de se faire vacciner. La première est évidente : se protéger soi-même. La seconde est de protéger son entourage. Certaines personnes ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons médicales (allergie, maladie rendant la vaccination risquée…) ou physiologiques (jeune âge, grossesse…). Elles dépendent donc de la vaccination des autres pour être protégées. A noter que l’Assurance-maladie et l’Ircem Mutuelle prennent en charge l’ensemble des vaccins.
Pourquoi se faire vacciner contre des maladies qui ont presque disparu de France ?
En fait, la plupart des microbes à l’origine de ces maladies existent toujours. Chaque année en France, on compte encore des cas de tétanos chez des personnes non vaccinées ou qui n’ont pas eu de rappel de leur vaccination.
Pourquoi vacciner si tôt après la naissance ?
Aujourd’hui, 11 vaccins sont obligatoires dans la population pédiatrique. Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord parce que les anticorps transmis par la mère durant la grossesse diminuent au fil des mois. Ensuite ces vaccins permettent d’éviter des maladies potentiellement graves, voire mortelles, chez le bébé et le jeune enfant de moins de 2 ans. Par exemple, chez les tout-petits, la coqueluche peut engendrer des asphyxies, la rougeole peut se compliquer d’encéphalites…
Les 11 vaccins obligatoires chez les nourrissons nés après le 1er janvier 2018 sont : la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, la rougeole, les oreillons et la rubéole, l’Haemophilus influenza de type B, l’hépatite B, le pneumocoque et le méningocoque de type C.
Des vaccins obligatoires chez l’adulte ?
Pour la population adulte, il n’existe d’obligation vaccinale que dans le cadre d’un voyage (la fièvre jaune qui est aussi obligatoire pour les résidents de Guyane française) et dans le cadre professionnel (contre la tuberculose, l’hépatite B et la typhoïde). Sont concernés les professionnels de santé, ceux des services funéraires et des services de secours.
A quoi servent les rappels ?
Parfois, une petite piqûre de rappel est nécessaire. En effet, avec le temps, le taux d’anticorps présent dans l’organisme diminue. A titre d’exemple, la vaccination contre la grippe saisonnière doit être répétée annuellement en raison des mutations des virus en circulation.
Source : vaccination-info-service.fr/