Retraite : les cas particuliers
Salariés et entreprises (employeurs) payent des cotisations sociales. Elles financent toute la protection sociale des salariés (Retraite de base, Retraite complémentaire, Assurance chômage, Allocations familiales, Santé, CSG/CRDS,…).
Les cotisations de retraite servent à financer la retraite de ceux qui sont déjà à la retraite : c’est le principe de la répartition.
La retraite des salariés (cadres ou non cadres) est composée de deux parties obligatoires, la retraite de base gérée par les Caisses d’Assurance Retraite (CARSAT) et la retraite complémentaire.
Les retraites complémentaires sont des régimes par points gérés pour l’essentiel par :
- l’ARRCO, pour tous les emplois exercés dans le secteur privé,
- l’AGIRC, pour tous les emplois de cadre exercés dans le secteur privé.
La maladie
En cas d’arrêt de travail pour maladie, maternité, accident du travail ou invalidité, vous bénéficiez de points de retraite sans contrepartie de cotisations, sous certaines conditions.
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Le chômage
Les régimes de retraite Arrco et Agirc accordent des droits à la retraite pour les périodes indemnisées de chômage, sous certaines conditions.
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Les majorations familiales
Les régimes Arrco et Agirc accordent, sous certaines conditions, des majorations de la retraite ou de la pension de réversion Arrco ou Agirc, pour enfants, à charge , nés ou élevés.
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La pension de réversion
En Arrco comme en Agirc, au décès d’un(e) salarié(e) ou d’un(e) retraité(e), appelé l’ouvrant droit, une fraction de sa retraite complémentaire est susceptible d’être versée à un ou plusieurs bénéficiaires, appelés ayant(s) droit.
Les ayants droit sont :
- les conjoints : la veuve ou le veuf, et le cas échéant, le ou les ex-conjoint(e)s ;
- les orphelins de père et de mère.
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